Bienvenue sur la carte du ciel d’octobre ! Ce mois-ci, nous mettons en évidence les constellations. Qui a été la première personne à enregistrer des constellations ? Combien y a-t-il de constellations ? Les constellations sont-elles permanentes ? Allons observer les étoiles avec notre carte gratuite et imprimable des étoiles de la nuit.
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Comment les constellations sont-elles nées ?
En tant qu’êtres humains, il est dans notre nature de chercher l’ordre dans le chaos, de trouver des modèles même là où il n’y en a pas. Il n’est donc pas surprenant que peu importe à quel point nous remontons dans l’histoire enregistrée, nous trouvons des peuples anciens dessinant des cartes du ciel et inventant des noms pour ce qu’ils ont observé.
Inévitablement, les anciens observateurs du ciel ont vu des motifs dans les étoiles – des animaux, des personnages – des motifs que nous appelons maintenant « constellations ». Il y a au moins 7 000 ans, les premiers astronomes documentaient des créatures mythologiques, des êtres surnaturels, voire des outils et des armes ordinaires, tous composés d’étoiles. Vous reconnaîtrez tellement de noms et de formes :
- Orion (le chasseur)
- Canis Major (le plus grand chien)
- Cassiopée (la reine)
Au fil du temps, les noms et même les motifs de la plupart des constellations ont changé à mesure que différentes cultures appliquaient leur propre mythologie au ciel nocturne.
En fait, les 88 constellations que nous reconnaissons aujourd’hui n’ont fait l’objet d’un accord qu’au 20e siècle.
Les constellations d’hier et d’aujourd’hui
ALORS: À l’origine 48 Constellations
Pendant la majeure partie de l’histoire enregistrée, seuls les motifs d’étoiles les plus brillants ou les plus distinctifs ont été reconnus comme des constellations. Pendant des millénaires, certaines parties du ciel n’appartenaient à aucune constellation. C’était encore le cas au IIe siècle lorsque l’astronome gréco-romain Claudius Ptolémée produisit l’un des écrits scientifiques les plus importants de l’histoire, l’Almageste. Cet ouvrage colossal comprenait 13 livres, chacun consacré à un aspect différent de l’astronomie. Les livres VII et VIII concernaient les étoiles et identifiaient 48 constellations.
Au cours des siècles suivants, les astronomes ont lentement inventé des constellations supplémentaires à partir d’étoiles que Ptolémée n’avait pas incluses dans ses 48 d’origine.
La carte du ciel de ce mois-ci en montre deux.
Le motif en étoile de Camelopardalis ne ressemble en rien à son homonyme, mais les étoiles de Lacerta peuvent au moins être imaginées comme une sorte de reptile.
Au cours des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, de nouvelles constellations ont été progressivement inventées pour remplir les parties du ciel qui n’en avaient pas. Parfois, il y avait des conflits, comme quand Edmund Halley (de la renommée de la comète de Halley) a proposé une nouvelle constellation pour honorer le roi Charles II d’Angleterre. D’autres astronomes ont rejeté l’idée de nommer les constellations pour les personnes contemporaines, de sorte que la constellation de Charles n’a jamais vu le jour.
MAINTENANT : Les 88 constellations officielles
La nature aléatoire des constellations était à l’ordre du jour de la nouvelle Union astronomique internationale (IAU) lors de sa première Assemblée générale en 1922. Les délégués réunis ont décidé que le ciel serait divisé en exactement 88 constellations et que leurs limites seraient tracées de manière à ce que chaque partie du ciel se trouvait dans une constellation. Plus d’étoiles non attribuées !
Toutes les anciennes constellations de Ptolémée, sauf une, figuraient sur la liste moderne de 88 de l’IAU. Étant donné que chaque point du ciel doit se trouver dans une constellation, les limites de certaines constellations ressemblent à un district du Congrès gerrymandered. Notez le contour très alambiqué de Camelopardalis sur notre carte du ciel. Les 88 constellations de l’IAU sont encore utilisées aujourd’hui.
Les éléments surlignés en vert sur notre carte du ciel sont appelés « astérismes ». Ce sont des motifs d’étoiles distinctifs (mais non officiels) qui se trouvent dans des constellations. Lorsque vous vous dirigez sous les étoiles, il est souvent plus facile de repérer d’abord un astérisme, puis de l’utiliser comme guide pour trouver la constellation parente.
Carte du ciel d’octobre
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Comment lire la carte du ciel
Notre carte du ciel ne montre pas tout le ciel ce qui serait presque impossible. Au lieu de cela, la carte mensuelle se concentre sur une région particulière du ciel où quelque chose d’intéressant se passe ce mois-ci. La légende sur la carte vous indique toujours dans quelle direction vous devez faire face, en fonction de l’observation de minuit. Par exemple, si la légende de la carte indique « Regardant vers le sud-est », vous devez faire face au sud-est lorsque vous utilisez la carte.
La carte est précise pour n’importe quel endroit à une latitude dite « moyenne du nord ». Cela inclut n’importe où dans les 48 États américains, le sud du Canada, l’Europe centrale et méridionale, l’Asie centrale et le Japon. Si vous êtes situé sensiblement au nord de ces zones, les objets sur notre carte apparaîtront plus bas dans votre ciel, et certains objets près de l’horizon ne seront pas du tout visibles. Si vous êtes sensiblement au sud de ces zones, tout sur notre carte apparaîtra plus haut dans votre ciel.
Les éléments étiquetés en vert sur la carte du ciel sont appelés astérismes. Ce sont des motifs d’étoiles distinctifs qui se trouvent dans des constellations. Lorsque vous vous dirigez sous les étoiles, il est souvent plus facile de repérer un astérisme et de l’utiliser comme guide pour trouver la constellation parente.
Les chiffres le long de la courbe blanche « Votre horizon » au bas de la carte sont des points cardinaux, indiqués en degrés. En tournant la tête d’un côté à l’autre, vous regarderez dans la direction indiquée par ces chiffres. La ligne d’horizon est courbe afin de préserver la géométrie des objets dans le ciel. Si nous rendions la ligne d’horizon droite, la géométrie des objets dans le ciel serait déformée.